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 All that she wants ▬ moona.

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All that she wants ▬ moona. Vide
MessageSujet: All that she wants ▬ moona.   All that she wants ▬ moona. EmptyDim 28 Fév 2010 - 19:21

    C'était une belle journée qui s'annonçait, tentait-il de se convaincre alors qu'il tentait vainement d'ouvrir les yeux. Son portable, qui lui servait occasionnellement de réveil, laissait échapper une musique tendance, entraînante qui, en toute autre occasion, lui aurait forcément donner envie de se laisser aller, de danser, de bouger bref, de toute faire sauf de rester assis. Malheureusement, il n'était pas encore six heures, et il était bien connu au sein de la famille de Min Su, qu'avant midi au moins, il ne fallait pas s'attendre à trouver le jeune homme debout, à moins qu'il y ait une urgence ou, comme dans le cas présent, que le travail l'appel. Il fallait toutefois être honnête : l'appel n'était pour le moment guère efficace, beaucoup moins, en tous les cas, que celui de sa couette et du sommeil. Il finit toutefois par se tourner du côté de sa table de chevet, où se trouvait le portable brailleur, les paupières obstinément closes. Il n'avait sans doute jamais autant haï les SHINee, et c'est ce qu'il se disait tous les matins, lorsque résonnait leur dernier tube, qu'il avait choisi comme sonnerie. Il fallait bien l'avouer, qu'il aime ou non cette chanson, elle n'était jamais très efficace, et jusque là, il ne devait d'être à l'heure devant sa caisse qu'à sa chance monstrueuse. Minnie laissa soudain échapper un soupir las, avant de sortir une main de sous ses draps, et d'attraper l'appareil. Il ouvrit péniblement les yeux, cherchant le bouton qui le sauverait enfin de cette torture auditive. En vain. Il fourra le téléphone au fin fond de son lit, et se leva péniblement, avant de tanguer dangereusement jusqu'à sa commode, d'où il sortit un pull qui conviendrait parfaitement le temps de prendre son petit déjeuner, et d'accomplir les deux, trois autres formalités qui le rendraient enfin présentable, sinon un peu plus alerte.

    Un chocolat chaud, une brosse à dents et une heure plus tard, Min Su sortait enfin de chez lui, après avoir du subir les mille et une recommandations de sa petite maman chérie, qui semblait oublier qu'il n'avait plus dix ans. Elle ne s'était jamais vraiment remise d'avoir vu son fils victimes de brimades, même si celles-ci avaient cessé depuis bien des années. Elle s'en voulait sans doute beaucoup, c'est du moins ce que Minnie avait pu conclure, et il faisait toujours de son mieux pour lui prouver qu'elle n'aurait de toute façon rien pu y faire et que tout ceci était bien trop loin pour qu'on puisse encore s'en inquiéter. Son fils adoré avait depuis beaucoup grandi, et beaucoup changé. Au fond, cette période peu joyeuse de sa vie avait sans doute grandement contribué à ce qu'il était aujourd'hui, et il ne souhaitait pour rien au monde revenir en arrière. Bref. Un bus, deux arrêts et cinq minutes à pied, son trajet était terminé, et c'est de justesse, encore une fois, qu'il pénétra à l'heure sur son lieu de travail. Pour lui qui était si peu matinal, des horaires pareils étaient digne de la pire torture. Mais il ne se plaignait pas, moins que ses autres collègues en tous les cas, parce-que ce métier qui semblait si ingrat lui avait toujours plu. Le contact avec les autres sans doute, il n'avait jamais réellement su pourquoi il s'asseyait avec tant de contentement derrière sa caisse. L'argent sous le bras, la veste caca d'oie règlementaire enfilée, il rejoint son poste et embrassa du regard son petit coin adoré, qui l'accueillait pour le reste de la journée. Aah...

    Quelques "bips" et heures plus tard, son sourire ne l'avait toujours pas quitté. Il faut dire que ce sourire là semblait être l'inclinaison naturelle de sa bouche, tant il ne s'en séparait que rarement. Mais c'est toutefois avec peine qu'il le conserva lorsqu'il la vit arriver, ELLE, avec son cadis plein à ras bords, comme à son habitude. Elle le repéra immédiatement bien sûr, à croire que tous les clients les plus embêtants s'étaient abonnés à sa tête. Manque de chance, pas de queue à sa caisse, aussi s'empressa-t-elle de prendre son tour, un sourire satisfait sur les lèvres. Quelle belle journée, n'est-ce pas mon petit ! Madame Kim était une de ces vieilles filles abritant vingt trois chats, et persuadées qu'on n'attendait qu'une choses d'elles : qu'elles se mêlent de ce qui ne les regardaient pas. Tout à fait Madame Kim, tout à fait. répondit-il simplement, peu enclin à mener le conversation sur des territoires plus hostiles comme... il la vit se pencher vers lui, un sourire en coin. Et une alarme s'empressa de s'allumer au fin fond de son crâne. Dîtes-moi mon petit... Sachant qu'il faisait sans doute trois ou quatre têtes de plus qu'elle, même assis è.é il ne cessait de se demander où elle avait bien pu chercher ce surnom. Qu'en est-il avec la jolie petite caissière de la trois ? Min Su sourit, sans répondre. Elle s'était un jour convaincu que la " jolie petite caissière" en question et lui étaient fous amoureux sans se l'avouer, depuis le jour où elle les avait vu s'adresser la parole. Ah, vous ne répondez donc pas, mon petit. Mh... Ah, je vais vous aider moi, vous allez voir ! Ne vous inquiétez pas, madame Kim s'occupe de tout ! Et sans qu'il ait eu le temps de répondre quoique ce soit, elle planta là son cadis, et s'empressa de rejoindre la caisse numéro trois, de sa démarche boitillante.
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Moon Hye Na

▬ LAMAFONDA*

Moon Hye Na

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MessageSujet: Re: All that she wants ▬ moona.   All that she wants ▬ moona. EmptyJeu 4 Mar 2010 - 12:26

    Le soleil brillait, les oiseaux ne chantaient pas, quelques bestioles zonzonnaient dans les fins rayons de soleil et Moona était pleine d’optimisme. Malgré que le ciel soit si dégagé, le froid persistait. Les gens cachaient leur menton dans ce qu’ils pouvaient trouver : leur col de pardessus, leur foulard, leur manchon, elle en vit même un qui avait remonté son écharpe jusqu’à son front. Oui, il ne devait plus y voir grand chose… Bref. Hye Na portait une chemise d’homme dont les pans retombaient sur son jean délavé. Le tout en dessous d’une grosse veste bien chaude. Abîmée de toute part, mais chaude. Elle avait maigri mais elle semblait en forme, ses pommettes bien saillantes parurent se rehausser de quelques centimètres lorsqu’elle aperçut qu’elle était arrivée à destination. Enfin. Maintenant il ne restait plus qu’à monter les sept étages qui menaient droit à son appartement. Tout en sachant que l’ascenseur ne fonctionnait plus, et qu’ils avaient mis deux ans à remplacer le réverbère devant son immeuble. Condamnée à monter des marches toute sa vie. Génial. Elle ouvrit péniblement la porte du bâtiment, ses bras étant chargés du linge qu’elle ramenait du lavomatic. Petit rituel qu’elle faisait chaque semaine. Ce ne fut pas l’habitude qui l’empêcha d’arriver exténuée et courbaturée en haut des marches. Moona logeait au septième étage de l’escalier de service d’un immeuble cossu qui donnait vue sur… pas grand chose. Enfin, oui, dans un sens, on pouvait dire qu’elle habitait un endroit chic puisqu’en se juchant sur un tabouret et en se penchant dangereusement sur la droite, on pouvait apercevoir, c’était exact, le haut de la tour de Séoul. Mais pour le reste mon coco, pour le reste… C’était pas vraiment ça.

    Moona lâcha la pile de linge en plein milieu de son salon-salle à manger-cuisine et jeta un coup d’œil à l’horloge qui pendouillait au-dessus de sa petite télé. Mince. Malgré qu’elle se soit levée deux heures en avance pour régler tous ces petits détails administratifs, la voilà déjà presque en retard. Elle fouilla dans le tas de vêtements à ses pieds, s’empara d’un jean, d’un t-shirt et d’un petit gilet au hasard, après quoi elle se rua dans la salle de bain. Cinq minutes plus tard, elle dévalait déjà les escaliers. L’air de rien, c’était déjà la quatrième fois aujourd’hui. Son portable vibra dans sa poche. C’était sa mère. Oh, non, pas aujourd’hui… Pour effacer votre message, appuyez sur la touche étoile. Eh ben voilà. Hop. Étoile.

    Un quart d’heure plus tard, Moona se tenait debout derrière les grandes portes coulissantes du magasin. …Cela commençait bien…

    Connaissez-vous le jeu des chaises musicales ?

    Oui, et vous aimiez bien quand vous étiez petits. Moona, cette veinarde. La direction de son magasin lui offrait la possibilité d’y jouer à nouveau, mais de préférence le samedi ou les veilles de fêtes. Le jeu se déroule comment ? C’est très simple. Hye Na arrive à sa caisse, numéro trois donc, tout heureuse de cette nouvelle journée de travail qui l’attendait et, ô joie, elle découvre qu’il n’y a pas de chaise. Voilà, la partie peut commencer. Toute excitée (c’est ironique), elle jeta un coup d’œil à gauche et à droite : les vingt caisses fonctionnaient, leurs voyants étaient allumés. Aurait-elle déjà perdu ? Gros soupir. Mais non, elle reprit espoir, douze caisses plus loin, le voyant est éteint. Les jambes à son cou, elle y vola. Enorme déception. C’était sa collègue qui avait oublié de l’allumer. Quelle idiote ! Elle était sur le point de le lui dire lorsque son regard tomba sur une caisse vide et une chaise vide ! Elle vérifia, non, ce n’était pas un mirage, elles sont bien vides toutes les deux. Que la vie est belle ! Le cœur battant, elle se jeta sur la chaise. Avait-elle gagné ? Non, pas encore. Il fallait la ramener à sa caisse le plus vite possible. Au-delà de cinq minutes d’absence, avec ou sans chaise, elle avait perdu. Et il ne lui restait plus que deux minutes. Mince, elle est trop large pour sortir de l’îlot ! Empotée, tire dessus de toutes tes forces ! Zut, elle n’a pas de roulettes. Et puis elle est super lourde ! Arrête de geindre, prends-la dans tes bras et dépêche-toi ! Il restait une minute et soixante-dix mètres à parcourir. Elle renonçait ? Elle préférait la tirer à cause de son lumbago ? D’accord, mais elle avait perdu, et merci pour les grincements. Qu’elle s’excuse, elle avait heurté le caddie d’un client. Ca y est, elle est enfin arrivée à sa caisse ? Pas trop tôt. Elle suait à grosses gouttes et pensait récupérer son souffle ? Allez, assez rigolé, au boulot. Trois cent cinquante clients au moins à enregistrer dans la journée et cinq attendent déjà (les rusés… ils la suivaient déjà quand elle chassait sa chaise). Elle reprendrait son souffle à la prochaine pause.

    Mais, me direz-vous, pourquoi n’y a-t-il pas une chaise à chaque caisse ? Réponse : au départ, il y en avait assez, mais ce serait trop simple de remplacer un siège à chaque fois qu’il rend l’âme et puis c’est un jeu marrant, non ?
    Vive le métier d’hôtesse de caisse, moi je dis.

    Une main se posa sur l’épaule de la demoiselle. Surprise, elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri idiot. Elle se retourna et se trouva nez à nez avec Madame Kim en personne. Chouette. Il ne manquait plus qu’elle, ma parole. Et dire qu’elle n’avait même pas encore eu le temps d’enregistrer plus de trois articles et de chantonner « Avez-vous la carte de fidélité ? » avec son grand sourire version Colgate blancheur plus. Hye Na savait pertinemment ce que lui voulait la vieille dame. Celle-ci s’était mise dans l’idée de la casée avec Min Su. Aish. Ne pouvait-elle pas tout simplement les laisser vivre comme ils l’entendaient ? Non, bien sûr que non. Sa vie serait bien trop ennuyeuse sinon. Et puis, cela avait l’air d’être si divertissant de jouer les entremetteuses. Encore plus que la chaise musicale, c’est pour dire.

    « Mademoiselle Hye Na… Excusez-moi de vous déranger, mais, avez-vous parlé au jeune homme de la caisse numéro quatre, comme je vous l’avais conseillé ? »
    « Hm. Maintenant que vous me le demandez… Nous avons eu une conversation très enflammée à propos du jus de pomme en promotion, la fois passée. Oui voilà, le jus de… »


    Voyant le regard que Madame Kim lui lançait, Hye Na se tut. Apparemment, ce n’était pas le moment de plaisanter.
    Le problème était que, Hye Na non plus, n’avait pas de temps à perdre avec ces sottises. Les clients rouspétaient déjà dans sa file.

    « Madame Kim… J’ai fait tout ce que vous m’aviez dit de faire. Je l’ai même complimenté, et tout et tout. Mais il n’y a rien à faire, il ne m’aime pas. Je dois me faire une raison et aller de l’avant. Savez-vous que j’ai pleuré toute la nuit ? Je crois qu’il n’est plus nécessaire que vous vous embêtiez avec cette histoire. »

    Ah, désolé, mais cela avait été plus fort qu’elle. Avec ça, elle gagnait déjà un peu plus de temps. Peut-être parviendrait-elle même à enregistrer une dizaine d’articles de plus. Elle savait que ce n’était pas beau de mentir, et encore moins d’en rire après (parce que cette petite peste souriait) mais… Voilà. La vieille femme parut hors d’elle et retourna à son caddie, ses vieux sourcils froncés. Pardon Min Su, pardon.
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MessageSujet: Re: All that she wants ▬ moona.   All that she wants ▬ moona. EmptyVen 5 Mar 2010 - 17:24

    Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle ait atteint sa destination : Moon Hye Na. Un sourire en coin prit place sur ses lèvres, sans qu'il n'ait demandé quoique ce soit, et il se détourna bien vite de la scène, peu désireux de montrer sa satisfaction d'avoir passer le fardeau au lama de la caisse de derrière, qui ne manquerait pas, si elle l'avait su, de lui balancer à la tête tous les cartons de jus de pommes en promotion du rayon boisson. Et les pommiers, avec, d'ailleurs. Min Su haussa un sourcil, et reporta son attention à sa caisse, toujours bloquée par le cadis de madame Kim. Son sourire lui échappa, et c'est un grognement bref qui prit sa place, alors qu'il se levait péniblement de son tabouret pour dégager le passage, et permettre au client suivant, qui le regardait d'ailleurs déjà d'un mauvais œil, de prendre son tour. Le jeune homme, pas impressionné pour un sou, lui offrit un sourire radieux et passa d'un geste mécanique, d'où respirait l'expérience, les articles du tapis. C'était au premier qui cèderait. Le monsieur agacé d'avoir attendu quatre secondes cinq centième de trop derrière un cadis mal rangé, et le jeune homme assis sur son tabouret, insouciant et souriant, qui ne pouvait qu'attiser la mauvaise humeur du client. En bon sadique qu'il était, Min Su ne détournait pas son regard du sien, et annonça le prix avec une jubilation évidente. Carte bleue, chèque, espèce ? furent les coups décisifs, le moment où le client sait qu'il a perdu, et qu'il n'a plus qu'à s'incliner face à l'hôte de caisse. Mais ce petit jeu fort amusant ne parvenait décidément pas à le détourner de la scène derrière lui, d'où ne lui parvenait que quelques bribes de conversations. De ce fait très concentré sur son travail, il rendit la monnaie au client qui venait de payer par carte bleue, client qui le regard avec des yeux ronds, mais prit l'argent sans se faire prier, et disparu dans la foule, son petit sac vert à la main.

    Voyant cela, la cliente suivante s'empressa de déposer ses articles et à tout hasard, tendit la main, mais n'eut pas le temps de profiter des largesses de Minnie que celui-ci fut tiré en arrière, une madame Kim toute rouge lui tirant sans ménagement l'oreille gauche. Vaurien, garnement ! Faire pleurer une jeune fille de cette trempe, non mais vous n'avez pas honte. Plié en deux, Min Su se voyait incapable de répondre quoique ce soit d'autre qu'un "aïe" sonore et empli de sincérité, ce qui ne fut pas du goût de la grosse dame en question, qui se fit un plaisir de lui tordre davantage sa pauvre oreille, déjà bien malmenée. Aï... J... Je.... Ouch... A.. ah... pleurer ? S'il y avait bien quelqu'un sur le point de pleurer, c'était lui et pas qu'un peu e.e Il essayait tant bien que mal de dégager son pauvre appendice de la main de madame Kim qui, malgré sa taille, n'avait rien d'une faible femme. En cela, elle lui rappelait sa chère voisine de caisse, et l'idée qu'elles fussent toutes les deux de mèche lui traversa soudain l'esprit. Et si tout ceci n'était qu'un complot diabolique visant à lui faire quitter la maison de sa maman ? è.é Ah, mais ça ne se passerait pas comme cela. Ouch... Oui. Bon. Le fait est qu'en ce moment même, il n'était pas en position de discutailler, aussi se laissa-t-il traîner jusqu'à la caisse de Hye Na, sous les yeux stupéfaits des clients. Ca lui apprendra à se méfier des vieilles filles, tiens. Ou des filles tout court même.è____é

    Excusez-vous de suite, mon garçon, ou vous ne repartirez pas entier de ce surpermarché ! lança une madame Kim de plus en plus en colère. Lui se contenta d'écarquiller les yeux, songeant soudain sérieusement à porter plainte une fois toute cette plaisanterie terminée. Si elle se terminait jamais. Et s'il en sortait vivant surtout é.è Son oreille lui faisait souffrir le martyr, et elle le bloquait désormais contre la caisse de Moona, un genou entre ses jambes, bien placé au cas où il chercherait à se défiler. Inutile de préciser qu'il commençait réellement à trembler, et pas qu'un peu. Aussi bégaya-t-il une excuse plus ou moins inaudible, et une pression du genou de madame Kim l'encouragea à se montrer plus expressif. Quelques clients pouffaient ici et là, et s'il avait craint le ridicule, sans doute se serait-il liquéfier de honte ici-même, dans sa superbe veste d'un vert passé. Il soupira, et se redressa soudain, avant de prendre les mains de Hye Na dans les siennes et de baisser les yeux sur le tapis recouverts d'articles en tous genre. C'est le regard posé sur une boîte de thon premier prix, qu'il consentit à faire ce qu'il fallait pour se délivrer de la tyrannie de la femme derrière lui. Oh ! Ma douce et tendre voisine de caisse, parviendrez-vous jamais à excuser mon attitude et mes mots blessants ? Je vous présente malgré tout mes plus plates excuses, et pour appuyez mes dires, je vous ferais dons de tout mon lot de coupons de réductions. Qu'y-avait-il de plus beau que l'amour au supermarché ? \o/ Cela sembla néanmoins convaincre madame Kim, qui relâcha son oreille, sans doute plus que rouge à présent, et c'est à grand peine qu'il se retint de ne pas y porter ses mains en gémissant. Min Su se contenta de pincer les lèvres, lançant un regard de profonde détresse à Hye Na. La vieille fille poussa soudain un cri ravi. Voyez, comme il suffit d'un rien pour les avoir à vos pieds ces petits ! Ouais. Ben... sans commentaires dirons-nous e.e
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MessageSujet: Re: All that she wants ▬ moona.   All that she wants ▬ moona. EmptyDim 14 Mar 2010 - 11:17

    « Moi j’vous dis… Un coup sec derrière la nuque et l’affaire est réglée ! »

    Moona regarda l’étrange personnage aux cheveux… assaisonnés et esquissa un petit sourire qui ressemblait plutôt à une grimace. Tout le magasin allait bientôt être au courant qu’elle aimait Min Su. Ce qui, en passant, était une information complètement erronée ! Elle n’aimait pas Min Su. Soyons clairs ! Elle avait dit ça pour se débarrasser de Madame Kim. Elle n’avait jamais entendu pareille absurdité. Voyons. Qu’ils réfléchissent un peu, quoi ! Elle et Min Su. Cette vieille femme était sénile, il n’y avait pas de doute. Moona s’imagina debout, droite comme un piquet. Elle prit cette image et fit une translation horizontale de manière à la placer à côté d’une autre image qu’elle s’était faite, c’est à dire un Min Su, lui aussi droit comme un… coton tige, une barquette de jus de pomme dans les bras. Non, oui, il n’y avait pas de doute. Ils n’allaient pas ensemble. Il était beaucoup trop grand pour elle, et en plus il avait de trop longs cheveux à son goût, et trop noirs - ???. Elle secoua légèrement la tête et fit disparaître au plus vite ces vilaines – et complètement stupides - pensées. Et puis, il n’était pas difficile de remarquer que tous les deux, ils ne s’entendaient pas si bien que cela. Pire. Je dirais même plus qu’ils sont en perpétuelle micro-dispute. Rien de bien grave, certes, mais c’était une preuve contre les dires de notre mamie nationale. Bien entendu, je n’aborderai pas dans ce paragraphe la dépendance qu’éprouve Hye Na par rapport à ces chamailleries quotidiennes. Je n’évoquerai pas non plus le fait qu’elle y prend même un certain plaisir. èwé

    Au début, ils rouspétaient. Les clients. Mais voilà qu’à présent, leur regard jonglait entre la caisse numéro trois, Madame Kim, et la caisse numéro quatre. Moona déposa lourdement un pack de lait sur le tapis roulant, faisant ainsi revenir à lui son client. Celui-ci lui sourit, confus, et continua à emballer ses articles. Il paya et au suivant. Celui-ci, pareil. Moona marmonna son mécontentement. Elle suivit la trajectoire de son regard et comprit illico… massias. Shin Min Su était entrain de se faire déchiqueter l’oreille par la vieille. Moona écarquilla grand les yeux. Son geste se figea, et en même temps que son client, elle grimaça, pouvant ressentir la douleur de son cher collègue. Où du moins, se l’imaginer. Celui-ci était plié en deux, comme soumis à Madame Kim. Mon Dieu, quelle poigne ! Moona frissonna. Apparemment, il ne fallait pas la sous-estimer. Ou alors c’était vraiment Min Su la mauviette. Bon, d’accord, optons pour la première proposition. Se sentant légèrement coupable – mais alors là, vraiment très légèrement – Moona baissa enfin les yeux et revint à ses oignons. Les articles défilèrent soudain à une vitesse folle entre ses petites mains et les bips émanant de sa caisse rappelaient ceux d’une bombe à retardement. Hunnybunny allait sûrement la massacrer. Il n’aurait pas de pitié pour sa pauvre âme. Elle pensait déjà à économiser de l’argent pour lui acheter une nouvelle paire d’oreilles. Ne pas rigoler, ne pas rigoler.

    Ne pas rigoler. Plus facile à dire qu’à faire ! Voilà que Madame Kim avançait à pas déterminés jusqu’à la caisse de derrière donc, traînant Min Su derrière elle. Elle venait, sans s’en rendre compte, de retrouver son dynamisme de jadis… Au plus grand malheur de nos deux caissiers. La bataille n’en serait que plus rude, les amis. Si Moona avait bien compris, elle voulait qu’il s’excuse. De quoi, encore ? Ah oui. C’est vrai. Elle avait inventé des carabistouilles, la méchante. Moona se mordit l’intérieur des jours pour ne pas rire. Elle s’était levée de sa chaise et faisait maintenant face à son ami – pouvait-on vraiment appeler cela de l’amitié ?. Les clients, derrière eux, n’auraient pas dit non à un paquet de pop-corn accompagné d’un maxi-coca. Dommage qu’il manquait de sièges, hein. Min Su prit les mains de Moona et cette dernière pensa que la situation était plus grave que prévue. Ses yeux se firent ronds comme des babybels alors que ses prunelles étaient restées bloquées sur ces mains qui venaient d’emprisonner les siennes. Non mais oh ! Qu’est-ce qu’il foutait celui-là encore ? Il prit parole et Moona remonta difficilement son regard pour finalement aller défier le sien. Ah, non, même pas. Le sien était concentré sur une boîte de thon. Moona n’aimait pas le thon, entre nous. Simple parenthèse.

    Hein, quoi ? Cou… Coupons de réduction ? Le visage de la jeune caissière s’illumina, et ses yeux se mirent à pétiller. C’était maintenant elle qui tenait les mains de Min Su. Sans rire. Il venait à l’instant même de prononcer les trois mots magiques – chacun ses trois mots magiques, hein ! « Je t’aime » comparé à des coupons de réduction, ce n’était rien du tout ! Enfin, fallait-il encore qu’elle ait de quoi faire la comparaison. Bref. Revenons à nos lamas. Le nôtre semblait au paradis. Moona se pencha légèrement en avant, et murmura - à l’oreille encore valide de Min Su – un discret : « TOUS tes coupons ? ». Cela sonnait un peu comme : Si tu dis oui, alors j’arrête mes conneries. Je te rendrai la liberté, mon lapin. Bon, sans le lapin, d’accord.

    Ah, ce que Madame Kim était fière d’elle. Mission accomplie, comme on dit. Son regard chaleureux et triomphant se posa sur leurs mains enlacées. Ah, c’était quand même beau, l’amour. Oui. Surtout au supermarché ! Sûrement un des lieux les plus aphrodisiaques au monde… Toute cette profusion de produits à portée de main excite les sens, c’est certain. Attendez… Mains ? Enlacées ? èwé Moona rectifia immédiatement ce petit malentendu et mit ses mains derrière elle, entrecroisant ses doigts. Voilà, et qu’elles y restent.

    « Excuses acceptées. » dit-elle sur un air de complicité… Et, retenant une fois de plus un grand sourire traître, elle se tourna vers la vieille femme. « Madame Kim, que ferais-je sans vous ? » Cette dernière parut flattée, et ses chevilles s’enflaient à vue d’œil. « Bon, je pense que maintenant nous pouvons reprendre notre travail… »

    Non ? Que venait-elle de dire ? Pourquoi Madame Kim continuait-elle à la regarder avec insistance ? Et pourquoi les clients faisaient pareil, hein ? Une explication, je vous prie ! Son « Excuses acceptées. » ne semblait pas leur suffire. Du moins, c’est ce qu’en déduit Moona. Elle interrogea sa « bienfaitrice » du regard, histoire de savoir ce qu’elle attendait d’elle. Cependant celle-ci n’avait pas l’air d’avoir envie de parler à voix haute, sous peine de tout gâcher. Oui, mais gâcher quoi ? èwé Moona, un rien exaspérée, tenta quelque chose. Juste pour voir. Elle se retourna vers Min Su et lui adressa quelques mots supplémentaires.

    « Euh. A tout à l’heure à la pause, donc. »

    Coup d’œil en direction de Mamie chérie. Toujours même regard fâcheux, comme insatisfait, voir déçu.

    Moona se hissa sur la pointe des pieds et alla déposer un touuuut petit bisou sur la joue de Min Su. Après quoi elle alla regagner son siège plus vite que l’éclair et entreprit d’encoder le reste des articles de son client. Client, qui, la regardait à présent d’un œil attendri. Le rouge lui monta aux joues. Aish ! La honte. La honte, la honte, la honte. Min Su devait bien rire intérieurement, ce sale renard court sur pattes !
    Il n’y avait plus qu’à espérer que la pause en question arrive dans looongtemps.
    De son côté, Madame Kim semblait aux anges, c’est le cœur léger qu’elle regagna – enfin – son caddie.
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MessageSujet: Re: All that she wants ▬ moona.   All that she wants ▬ moona. EmptySam 20 Mar 2010 - 16:08

    Et son calvaire ne devait plus jamais finir visiblement, alors qu'il avait certes l'oreille libérée, mais que tout le monde autour retenait sa respiration, attendant avec appréhension la réponse de Hye Na. Est-ce que quelqu'un a, un jour, osé dire que le métier de caissier était tranquille ? Ah, si Min Su entendait encore une fois ce genre d'appréciation, il ne se gênerait pas pour tordre à son tour l'oreille du coupable. Et il verrait tiens, il sentirait même, à quel point un tel métier pouvait être pénible et plein de péripéties. Mais d'aussi gênante que celle en cours, il en voyait rarement. A cela, il préférait faire tout le magasin à la recherche du crabe pas tout à fait mort qui avait réussi on ne sait comment à sortir de son aquarium, un morceau de surimi à la main, en appelant "petit, petit". Ca sentait le vécu. Bref, il n'était pas très à l'aise, voire absolument pas, et le bisou que sa collègue lui déposa sur la joue n'arrangea en rien sa nervosité. Ses joues brûlèrent soudain avec force, et il s'empressa d'y porter les mains, mine de rien e.e que voulez-vous, quand on était quelqu'un comme lui, la tête ailleurs, un humour de travers et vivant toujours chez ses parents, on avait pas eu beaucoup d'occasion de recevoir des bisous, de vraies, autres que ceux de maman et de ses cousines adorées. C'était donc quelque peu traumatisant. Il profita du fait que tout le monde retournait à sa place, Hye Na à son siège, madame Kim à son caddie, pour regagner sa caisse en se frottant énergiquement les joues, ce qui n'eut bien sur pour effet que d'en aggraver la couleur cramoisie. Le pauvre n'avait sans doute plus toute sa tête en cet instant. Néanmoins, il reprit son travail, non sans un dernier signe de la main à madame Kim, qui s'en allait en sautillant, le sourire aux lèvres. Ils en auraient au moins rendu une heureuse.

    Eh bien, qui eut cru qu'un simple bisou puisse rendre si heureux.
    Hein ?

    "Comment ?" Minsu, on dit "comment ?", quand on est poli.

    Vous souriez bêtement, et pas qu'un peu, depuis que vous êtes assis sur ce siège !

    e.e mais ne pouvait-on pas le laisser en paix ? Qu'est ce qu'il en savait lui, que son bonheur était du à un simple bisou ? Il était déjà très heureux avant cela. Bien plus même, puisqu'il n'avait pas cette gêne collée à lui. Et puis, soyons sérieux un instant : un bisou de Moon Hye Na n'avait pas de quoi le rendre euphorique. D'accord, elle était gentille, très mignonne, très drôle et elle riait même de ses blagues ! Ce qui n'était pas rien. Mais qu'il... qu'elle... qu'EUX... non. Impossible. Il était grand temps de revenir sur terre. Et puis d'abord, c'était pas son affaire à ce client, qu'il se pense bien intentionné ou non. Min Su cessa de sourire, et posa brusquement un sachet de pommes de terre devant le monsieur un peu trop curieux.

    Vous avez oublié de peser vos patates e.e

    Et ce fut tout ce qu'il trouva à répondre. Et par chance, nul ne revint sur ce petit incident jusqu'à l'heure de sa pause, où il recompta ses sous et quitta sa caisse dans un grand soupir de soulagement. Une demi-heure de riendutout, et c'était presque le Nirvana quand on avait passé une matinée telle que la sienne. Mais ses doigts effleurèrent soudain quelques petits bouts de papier, et il se figea. Que faire ? Tenir sa promesse, même si elle avait été faîtes dans un instant de profonde faiblesse et qu'au fond, elle ne devait pas valoir grand chose puisqu'il devait ainsi réparer une erreur qu'il n'avait pas commise. ô.o... Mais il vit sa coéquipière de choc rejoindre elle aussi la salle de pause, et elle qu'elle quittait sa caisse, il eut un sourire en coin, et se tourna vers ses coupons de réduction, dont il sortir trois ou quatre exemplaires. C'est l'air satisfait, qu'il rejoint la petit salle réservée aux employés, où cohabitaient déjà quelques collègues, toutes de sexe féminin. Autant dire qu'avec ses airs de grands gamins, il faisait office de chouchou dans tout le service, position qui ne lui déplaisait pas plus que cela, même si, parfois, son égo de mâle en était quelque peu blessé, de par la vision toute enfantine qu'on avait de lui. Il avait tout de même 22 ans, nondidiou. é.è

    Il repéra bien vite l'objet de toutes ses attentions, non loin de la machine à café, et la rejoignit aussitôt, glissant auprès d'elle les coupons qu'il avait sélectionné.

    Pour le rayon jus de pommes... et un pour les packs de lait aussi e.e

    Quel romantisme, Minsu. Et le pire était sans doute qu'il était fier de lui, et sûr de frapper dans le mille. Mais... attendez une minute o.o dans le mille de quoi ? Et puis pourquoi s'échinait-il à lui faire plaisir à ce point, quitte à se dépouiller lui-même de ses précieux coupons pour le jus de pommes ? Il déraillait très certainement, commençait à perdre la tête et les sens. C'était mauvais ça, très très mauvais ! è.é Et bien entendu, il se sentit encore rougir, et se détourna prestement de sa collègue.

    J'ai bien envie d'un café dis donc... cria-t-il soudain.
    Tu devrais tenter le jus de tomates Minsu, le rouge te va si bien ! lui répondit-on en riant.
    è___é ah ben bravo. C'était super subtil ça. Très, très drôle.
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